PETITS SOLDATS DE LA DESINFORMATION

Publié le par HORUS

Les mises en garde contre la désinformation n'ont pas toujours, à mon sens, toute la pertinence que l'on veut bien leur prêter. Je m'explique. Il faut en effet se méfier de ceux qui s'en prévalent et qui ne font souvent qu'orienter leurs critiques par rapport à des tensions que le marchand aura subtilement exacerbées pour mieux brouiller le débat.

 "Nous disons aux gens ce qu'ils ont besoin de savoir, pas ce qu'ils veulent savoir."

Frank Sesno, vice-président du réseau CNN News

 
 
 
                                                                                                       

 "Les nouvelles sont ce que nous voulons supprimer. Tout le reste est de la publicité."

Frank Reuven, journaliste, producteur, et ex-president de NBC News

 
 

D'ailleurs le fait-il presque à chaque fois avec le consentement des médias  qui le servent (journalistes, intellectuels, politiques apointés). Ainsi en est-il de ces indignations feintes. De ces pseudo tempérants s'érigeant en contre-pouvoir de l'anti-américanisme. Il n'est pour cela que d'observer nombre de ces politiques dont on peut craindre certains, sans paranoïa, agissant en véritables agents de liaison de la CIA (Lelouche, Goasguen, Madelin et consorts...les néo-cons français dans leur ensemble, la liste est longue) pareillent à ces intellectuels et autres universitaires surmédiatisés (Finkielkraut, BHL, Glucksmann, Bruckner, Keppel, Sfeir, Basbous, Slama, etc, etc...accouplés sans fin !).

Intellectuels et universitaires aux travaux grassement rétribués par ceux qu'ils servent via des financements indirects.Le ver est dans le fruit depuis bien longtemps. Je pourrais continuer avec ces lignes éditoriales que l'on loue pourtant pour leur soi-disant impartialité : Le Monde, France Culture. Je ne parle pas des mainstream, ça n'en vaut pas la peine !

 

"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."

David Rockefeller, Baden-Baden, Allemagne, 1991
 
 

Concrètement, un attentat pourra être faussement attribué sans que la contre-revendication légitime puisse avoir audience auprès des médias et agences de presse conditionnées, noyautées.

C'est cela le terrorisme d'Etat non avoué (barbouzes). C'est pourquoi, plus que jamais, faut-il consommer cette presse, LA presse, comme révélatrice de ce qu'elle veut nous faire passer. En cela doit-on avoir ce regard détaché qu'aurait un sociologue de son temps -même si ces derniers sont rarement détachés de tout ce cloaque !

 Bon pour la cheminée...

"Nous vivons dans un monde sale et dangereux. Il y a des choses que le grand public n'a pas besoin de connaître, et ne devrait pas connaître. Je crois que la démocratie prospère quand le gouvernement peut prendre des actions légitimes pour garder ses secrets, et quand la presse peut décider de publier ce qu'elle sait ou non."

Katherine Graham, éditrice du Washington Post et Bilderberg
 
 
 

Combien d'enlèvements, d'attentats et autres inombrables exactions perpetrés par le marchand sont fallacieusement attribués à ses ennemis et/ou proies.

C'est qu'à l'époque où plus d'un milliard de personnes ont accès à l'information sous toutes ses formes (TV, radio, internet, presse écrite), l'on peut aisément comprendre toutes les stratégies développées pitoyablement.

Alors d'aucuns se retrouvent dépités face à ce possible dilemme qui voudrait qu'on ne puisse plus savoir à qui s'en remettre. Il n'est à cet effet que de s'entendre répéter que l'on trouve tout et n'importe quoi sur internet : fatalisme de ceux qui ont abdiqué toute réflexion. Une terrible paresse intellectuelle qui autorise le prosélytisme libéral à prendre encore un peu plus de relief.

En fait il faut simplement s'interroger pour savoir à qui profite le crime. Certes, parfois, il peut y avoir des concours de circonstances, mais ils restent exceptionnels. Quasi tout est fomenté par le marchand, ce tueur impavide. Le schéma est d'ailleurs classique :

préparer le terrain, l'opinion : campagnes de presse fustigeant l'ennemi.

intimider, faire pression : provocations verbales, écrites ;  voire infiltration illégitime en territoire ennemi.

Tout cela dans le but de contraindre l'ennemi à réagir. C'est comme dans la cour de récréation ! Arrive alors l'altercation, qui n'est encore qu'un incident (civil, militaire, commercial, diplomatique). L'alibi ainsi trouvé, l'ennemi se retrouve acculé et ne peut éviter l'affrontement ou la reddition.

Et ça, c'est surtout vrai bien sûr pour l'élite américaine. Je crains pour les pays qui les intéressent. Pays ou entreprises, c'est idem.

Il n'est entre autres que de constater le stratégique pillonement de la Serbie en 1999 pendant 77 jours par l'OTAN (=USA). Sous couvert de principes louables, ils ont ainsi pu s'entraîner militairement et installer des bases comme jamais ils ne l'ont fait ailleurs. Intervention vendue à l'opinion grâce au torpillage de la diplomatie européenne. L'Amérique place et déplace ses pions sur l'échiquier mondiale.

Rien ne peut s'opposer aux marchands...si ce n'est eux-mêmes. Le plus agaçant est que leur préméditation se pare souvent de grands principes tels la neutralité (impartialité illusoire !), la loyauté ou encore la justice (!) dans lesquels ils se drapent afin de rester crédibles, voire même légitimes ! Ne faisant en cela que renforcer ce mépris qu'ils ont pour les partageux, et même pour les défenseurs d'une certaine éthique du commerce (!). Ces derniers croyant que seul la politque (opinion du peuple) pourraît garantir cette éthique.

Ce qui m'amène précisément à reparler  de cette classe politique "dirigeante". (cf : Privatisation de la représentation publique)

Publié dans NOUVEL ORDRE MONDIAL

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